La grande barrière de corail
Cairns se positionnent avec Port Douglas comme les deux villes les plus proche
du récif le plus fameux sur cette grande planète ce qui leur permettent de
pratiquer des prestations à moindre coûts. Il était impensable de repartir d’Australie
sans avoir vu ses incroyables fonds marins de la côte Est. Après avoir réservé
notre place sur un bateau, réservé
l’appareil photo sous-marin pour la journée nous étions fin prêt pour le grand
départ.
Après une traversée houleuse, nous voici sur le récif : le tableau est
sublime ; eaux turquoises parsemées de tâche bleutés plus
profondes. ; l’instant est magique, l’horizon sublime, mais le vrai
spectacle se déroule sous nos pieds… A peine le temps de réaliser que l’usine à
touriste est en marche : tel des bovins attendant notre tour, nous suivons
la file des quelques dizaines de touristes venus partager le même moment… Le
temps d’enfiler une combinaison, les palmes, le masque et d’installer le tuba,
puis c’est le grand saut ! L’instant est saisissant de beauté et on prend
conscience de l’unicité du lieu et de sa fragilité. A chaque seconde le corail
passe d’une nuance colorée à une autre dans une harmonie parfaite. Puis à certains moment le récif s’enfonce en
d’étroites fausses plus sombres qui permettent de voir une vie aquatique plus
mystérieuse… S’il existe donc un paradis sur terre, il se cache très
certainement sous nos pieds, où la vie fleuri dans un artifice de couleur.
Commence alors la petite ballade guidée, encadrée, peut être un peu trop, mais
dans le respect d’un lieu que nous devons protéger pour le future… chaque
secondes permet de découvrir un poisson différent, forcément coloré et
forcément magnifique ! A cet instant on oublie tout, on tente de capturer
une vision émerveillée pour la partagé à notre retour, mais les vagues, la
médiocrité de l’appareil loué ne parviendront pas à égaler la vision
saisissante qui a envahi les quelques centaines de personnes présentent comme
nous sur le récif aujourd’hui…
Puis, c’est l’heure de la plongée en bouteille ; le temps de remonter sur
le bateau, d’enfiler un matériel approchant les 25 Kg et de se laisser glisser
dans l’eau… Après quelques exercices pour apprendre les rudiments de la plongée
(les règles, la communication et les techniques) en route pour une petite
ballade parmi les coraux et les poissons, une occasion de voir "Némo" (le poisson clown de son vrai nom) dans son
habitat naturel ; nous sommes dorénavant connecté sur une bouteille qui
fabrique un air artificiel, frais, pure qu’il faut accepter (on est obligé),
l’idée est effrayante et l’air qui arrive angoissant tant il est différent de
celui habituellement respiré… (la prochaine fois il faudra donc apprendre à
respirer plus calmement pour tenir plus longtemps). Mais l’instant est magique,
et les bouteilles permettent d’atteindre pallier après pallier les profondeurs
de la barrière…