Nimbin

Au cœur d’un paysage vallonné semi montagneux, le village de Ninbin apparaît comme une curiosité extravagante qui dénote et ne ressemble à aucun autres villages traversés. Ici l’école affiche les couleurs de l’arc en ciel, alors que dans la rue s’exprime partout un art libéré (tags, enseignes, poteaux). L’Amsterdam local est constitué d’une artère principale où se sont agglutinées une enfilade de magasin affichant un style décalé, hippie, iconoclaste qui attire les touristes, particulièrement le weekend. Mais la véritable renommé de la ville, c’est pour la “weed“ (l’herbe locale) qu’on vient acheter et consommer dans la ville même.



Si les dealer restent discret car la pratique est illégale, ce n’est certainement pas par précaution car ici tout le monde est au courant de l’activité de la ville, tout le monde consomme et la police ne semble pas trop investi à faire changer l’image de ce village qui prend des airs comiques tellement son activité est surréaliste. Mais le plus drôle reste la visite du seul musée de la ville… un  musée dont l’entrée est payante que pour “les gens qui en ont les moyens“. Dans ce musée qui ressemble plus à une caverne d’Ali baba tout et rien est à la fois exposé et les objets les plus insolites et cocasses sont agencés dans un chao somptueux qui donne tout son charme à ce micro musée… A l’image de la ville, on ne vient pas voir, ni apprendre quelque-chose dans ce musée, mais plutôt suivre l’inspiration hippie de la ville de Nimbin et peut être percer le secret du Nirvana…